Un paquet de dérégulations pour contrer les effets du franc fort

Après l’acceptation de l’initiative populaire sur les résidences secondaires et l’initiative populaire sur l’immigration en masse, l’abandon du taux plancher entre le franc suisse et l’Euro constitue le troisième choc externe qui ébranle la Suisse et plus particulièrement les régions de montagne. Ce sont surtout les branches exportatrices, comme le tourisme, l’industrie, la sylviculture et l’agriculture, qui en souffrent. Il nous faut maintenant des mesures qui produisent des effets à long terme. Les mesures proposées par le Conseil fédéral, à la mi-février 2015, vont dans la bonne direction mais sont toutefois insuffisants. Il est actuellement nécessaire de réduire des charges administrative souvent trop importantes. Un des succès remporté est p.ex. constitué par l’exonération, pour les engins servant à préparer les pistes de ski, de la taxe sur les huiles minérales. Cette mesure peut soulager les remontées mécaniques de 8 à 10 millions de francs par année.